Épisode 7 Esfahan le 18 Aout 2005 km 7923


Salam à tous

Nous vous avions quitté à Erzurum en Turquie. La Turquie est un pays magnifique, riche en hospitalité.Nous y avons passé 64 jours et parcouru plus de 2500km. Notre record : nous avons pris un col à 3000m, c'était très dur ! Nous avons aimé la Turquie et nous y retournerons sûrement un jour. Avant de quitter ce pays, nous avons rencontré une famille kurde super sympa. Nous sommes restés 2 jours avec eux. La mère a donné à Aurélie un foulard pour l'Iran et la fille un beau collier de perles. danse kurde Nous avons partagé leur vie quotidienne. Aurélie a même commencé à apprendre à traire une vache. Pas facile du tout! L'est de la Turquie est surtout kurde. Les couleurs kurdes sont le rouge/vert/jaune. Seb a un bracelet brésilien de ces couleurs. Les kurdes ont beaucoup apprecié. Avant de quitter la Turquie, le bouquet final a été le mont Ararat et ses 5165m d' altitude. Magnifique quand il n'est pas dans les nuages. prete pour l'iran Nous avons passé la frontière iranienne sans problèmes. En 5 minutes, c'était fait. Après la frontière Aurélie doit porter sa tenue de "combattant" (pantalon, tunique achetée à Erzurum et le voile donné, tandis que Seb peut rester en teeshirt et en short. c'est pas juste!!!
Nous sommes entrés en Iran un Vendredi et donc toutes les banques étaient fermées. Nous avons donc été obligés de changer une petite somme au marche noir à un taux pas correct. (normalement 1 euro =11000 rials). La vie est moins cher qu'en Turquie. Nous avons aussi changé d'heure (1h30 de plus qu'enTurquie donc 2h30 avec la France). La langue principale en Iran est le Farci ou le Persan puis suivant les régions: kurde, turque, balouche, arabe.
Dès la frontière on a remarqué un changement de paysage. Il y a plus de plaine mais toujours des montagnes à franchir, et aussi un changement dans l'architecture des maisons(en brique ou en torchis et toutes les maisons et les jardins sont entourés de murs).
Nous trouvons beaucoup moins d'eau qu'en Turquie, pas de fontaines, les rivières sont asséchées...

Seule dans le désert

Jusqu'à Tabriz on a du prendre des routes avec beaucoup de circulation.
C'est bruyant et fatigant et en plus, ils conduisent comme des fous et n'importe comment. Nous avons donc décidé de continuer sur des routes secondaires. C'est plus long mais plus joli et plus calme. En plus, c'est plus facile pour rencontrer des gens. Nous avons été invités déjà 6 fois en 15 jours.

Tabriz

Fabrication des tapis persan

Mais parfois les iraniens sont un peu fatigants. A peine arrivés à un endroit, ils sont déjà à demander d'où on vient et où on va. Même pas le temps de souffler ! C'est dur en fin de journée. Autant en Turquie c'était les enfants qui étaient fatigants, autant en Iran ce sont les adultes. Mais on a rencontré des gens vraiment sympas qui se décarcassent pour nous (ex: pour nous trouver un hôtel pas cher, un jeune en vélo nous a montré un 1er hôtel trop cher, il nous a ensuite emmené dans un autre hôtel moins cher mais le gardien refusait de nous garder les vélos. Le jeune s'est débrouillé pour nous trouver un parking surveillé. Ca nous a pris 1h30 en tout).

Famille Iranienne

Ca faisait tellement longtemps qu'on avait pas eu de problèmes avec les vélos que c'était trop beau pour que ça dure. Seb a cassé net son porte bagage avant sur la première piste en Iran. On l'a reparé avec du fil à linge (c'est folklo !), en attendant d' en recevoir un autre car c'est impossible d'en trouver sur place.

ispahan Nous sommes à Esfahan ou Ispahan. C'est une ville magnifique avec de belles mosquées, de beaux parcs. Nous avons rencontré à l'hôtel un couple qui voyage aussi à vélo mais il vont dans l'autre sens (de Singapour vers la France). ispahan
Place de l'Imam Ispahan Mosquée de l'Imam Ispahan
Nous nous dirigeons maintenant sur Chiraz (où nous ferons notre extension de visa) puis vers le désert iranien entre Bam et la frontière pakistanaise.



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